THE seas are quiet when the winds give o’er;
So calm are we when passions are no more.
For then we know how vain it was to boast
Of fleeting things, so certain to be lost.
Clouds of affection from our younger eyes
Conceal that emptiness which age descries.
The soul’s dark cottage, batter’d and decay’d,
Lets in new light through chinks that Time hath made:
Stronger by weakness, wiser men become
As they draw near to their eternal home.
Leaving the old, both worlds at once they view
That stand upon the threshold of the new.
Edmund Waller. 1606–1687
Traduction libre par Musael :
Les eaux se calment quand les vents se taisent;
Ainsi faisons nous quand les passions nous quittent.
Et que nous constatons la vacuité de notre orgueil
Pour des choses fanées qui ne furent jamais nôtres.
Brouillards d’affection qui, à nos yeux de jeunesse,
Cachaient la vérité que l’âge nous révèle.
De la sombre masure de l’âme, ravagée et délabrée
Par les injures du temps, filtre une lumière nouvelle.
L’homme songé par inclinaison se fortifie
À mesure qu’il approche de son dernier repos.
Sans quitter des yeux le vieux monde, il regarde déjà
Celui où il s’apprête à entrer.